Après la pause « petit-déjeuner » au bord de l’Etang de Saint Hubert, la voiture a filé jusqu’à Orléans, puis continué sur une petite route en bord de Loire. Quand tout à coup un édifice, dans le lointain, attire mon attention.

Vite, un petit détour pour interrompre cette course vers le Grand Sud… Et c’est ainsi que j’ai découvert Saint-Benoît-sur-Loire et son abbaye. Le nom du village vous aide à deviner quel ordre s’est installé ici? Les Bénédictins, bien évidemment. Voici ce qui est dit de sa fondation sur le site officiel de l’abbaye.
« La première mention d’un monastère vivant sous la Règle de saint Benoît apparaît en Gaule vers 620 dans une lettre adressée à l’Evêque d’Albi par l’abbé d’un monastère proche de Castres. Peu après, quelques moines s’établissent sur la rive nord de la Loire, à 30 km en amont d’Orléans, sur une petite butte proche du village de Fleury, et y construisent une église dédiée à Notre Dame, tandis qu’une seconde colonie de moines s’installe à une centaine de mètres plus loin, autour d’une église Saint-Pierre. A cette époque ces communautés ne vivent pas encore sous la règle de saint Benoît, mais sous celle d’un autre grand fondateur, saint Colomban.
Les deux communautés ne tardent pas à fusionner et le monastère est désormais connu sous le nom de Saint-Pierre de Fleury. »
Mais c’est du XIème siècle que datent la tour-porche et la basilique telle que j’ai pu la voir, et hélas pas visiter, car c’était l’office de l’Ascension, en ce jeudi éponyme.
J’ai cependant pu prendre « à la sauvette » une photo de la nef, pour vous donner un aperçu de l’imposante taille de la nef et de son architecture.

Qui plus est, impossible de prendre des photos de l’extérieur, car tout est en travaux!

Vous devrez donc, comme moi, vous contenter de la présentation sur borne…

… Mais il me fut quand même possible de photographier un chapiteau du porche.

Une belle halte malgré tout, sous un soleil radieux dont profitaient visiblement les cyclistes…
