Une journée extra-ordinaire

Il est des jours où tout s’enchaîne mal, où les petits problèmes s’accumulent et nous poussent à penser que « tout va mal ». Ce n’est pas du tout ce qui s’est produit hier, où, au contraire, les faits se sont enchaînés pour me faire croire à une bonne étoile… Il n’est guère dans mes habitudes de vous raconter ma vie sur ce blog où je préfère partager mes découvertes, mes plaisirs, mes coups de gueule comme mes coups de coeur… Mais j’ai trop envie de vous narrer ce qui s’est produit et vais donc céder à cette envie.

Episode 1. Efficience de l’URSSAF

Ma journée s’annonçait plutôt pénible, avec de l’administratif. Comme je n’avais pas obtenu de réponse de l’URSSAF pour finaliser ma déclaration d’impôts, et qu’il est difficile d’avoir un interlocuteur (qui est le plus souvent une interlocutrice) au bout du fil, je tentai une connexion (mais le site a évolué et se « loguer » devient une épreuve que je ne réussis pas – je parle au passé simple, ça fait bien n’est-ce pas?) une nouvelle fois, j’osai un nouvel appel. Miracle, seulement quelques sonneries, et une voix me répond. Et me donne toutes les informations dont j’ai besoin, notamment où trouver la fameuse fiche qui m’a été adressée suite à ma demande (autre miracle!). Bref, en 10 minutes tout était résolu!

Episode 2. Un RDV pour une échographie une demi-heure après, dans un centre conventionné tout près de chez moi

Autre épreuve que je décidai d’affronter alors : trouver un rendez-vous pour une échographie dans les deux jours qui suivent, sans payer un supplément tel que les 122 euros de mon précédent examen. Vite, Doctolib. Il est alors 11h20 Première réponse, en première ligne : une proposition pour 12h (si, si!) au Centre de santé proche de chez moi (où tout est pris en charge).

Mais il faut être à jeun depuis au moins 6 heures. Une chance! J’ai oublié de petit-déjeuner! Et une seconde : je sors de la douche, il ne me reste plus qu’à me vêtir, chausser, attraper l’ordonnance et filer. Une heure après, l’examen était fait et je pouvais rentrer.

Episode 3. Un colis livré dans l’heure

Alors que je m’apprête à sortir dans la rue, je me retourne pour demander à l’homme que je venais de croiser, l’air perdu, si je pouvais l’aider. « Oui, je dois placer un avis de passage pour un colis pour Madame X ». « Eh bien, c’est moi, Madame X! Vous avez le colis? » « Non, je l’apporterai vers 13h » « Je ne suis pas sûre d’être de retour, car je pars faire un examen médical. » « Alors ce sera jeudi ». « Mais, jeudi, je ne serai pas ici. Puis-je vous laisser mon numéro de téléphone, et vous m’appellerez tout à l’heure, j’essaierai de vous retrouver dans le quartier? » Il accepta et m’appela pour que je garde trace du sien. A mon retour, je lui envoie un SMS. Il m’appelle aussitôt : « J’arrive dans 5 mn ». Et c’est ainsi que je pus réceptionner un gros carton, toute étonnée, car je n’avais rien commandé. Qui contenait un minuscule boîtier adressé gratuitement par Orange…

Episode 4. Cadeau d’un commerçant

Comme j’étais sortie très vite du Centre de santé, je décidai de pousser jusqu’au magasin de matériel informatique Gingko, un peu plus loin sur le Boulevard Saint Germain, car j’étais en manque d’encre pour mon imprimante. J’y achetai un jeu de cartouches noire et de couleurs. Au moment de payer, le commerçant me demande si je ne voudrais pas une bleue en supplément. Gratuite. Je n’ai pas refusé, bien sûr!

Episode 5. Une rencontre étonnante

Revenons un peu en arrière. Alors que j’arrivais au magasin sus-cité, s’y trouvait déjà une belle jeune femme. Qui s’adressa à moi : « Vous allez assister à une résurrection! » Je lui demandai si elle avait fait un voeu avec un cierge à l’église (intégriste) voisine… Le réparateur-commerçant dont je viens de vous narrer la générosité avait réussi à réparer son Mac alors qu’il l’avait totalement lâché. Nous échangeons sur nos professions. Elle me déclare mener des expériences autour de la démocratie participative. Je lui demande si elle s’inscrit dans la même mouvance que mon ami José Dhers. Elle ne le connaît pas, mais aussitôt regarde sur le net. Comme je la questionnais sur ses « expériences », elle me parla de « Ma Voix », à l’Assemblée Nationale.

Si cela vous intéresse, un mémoire sur ce sujet m’a permis de mieux comprendre ensuite. Nous décidons d’échanger nos coordonnées. Etonnée par son prénom et son nom, je les lui fais répéter… D’abord, le prénom, plutôt rare : Quitterie. Si vous voulez en savoir plus sur Sainte Quitterie, patronne d’Aire-sur-l’Adour, allez ici. Le prénom latin renvoie à la notion de « calme », de « tranquillité » : c’est la même racine que « quiet » « quiétude »… Ensuite, le nom, qui vous évoquera peut-être quelqu’un d’autre : « De Villepin ». Et, effectivement, c’est sa famille. Le net m’a appris qu’en réalité c’est une des branches des « Galouzeau de Villepin », très fournie en énarques…

« Ayant commencé sa carrière au début des années 2000 en créant des campagnes de communication pour des ONG, Quitterie de Villepin, 38 ans, connue aussi son nom de femme mariée – Delmas –, est devenue la responsable de la campagne numérique de François Bayrou en 2007. Se disant dégoûtée par la politique politicienne, elle a ensuite quitté le Modem. Elle est cependant restée très présente sur les réseaux sociaux, notamment grâce à sa campagne menée contre les marques de textile à la suite de l’effondrement meurtrier de l’atelier bangladais du Rana Plaza en 2013 (elle avait été invitée sur Arrêt sur images pour en parler, à voir ici). Elle est à l’initiative du mouvement #MaVoix lancé en 2015 qui veut « hacker l’Assemblée nationale », en imposant des candidats citoyens. »

Attention, cet article a 9 ans, elle en a donc 9 de plus… mais fait très jeune! et réside dans mon quartier… d’où sa visite à ce magasin, un 8 juillet au matin, qui permit cette rencontre… Elle tient un blog, je l’ai appris depuis… d’une bien meilleure qualité que le mien, à tous points de vue!

Episode 6. Une conjonction de livraisons bien menées

J’avais espéré déjeuner avec un ami ce midi-là. Mais il était retenu à la Défense, dans l’attente d’une livraison, et m’avait donc déclaré l’impossibilité de nous rejoindre. Vers 13 h, donc, après avoir réussi avec l’URSSAF, reçu mon colis dans les temps, chez moi (alors que je dois toujours me déplacer à la poste), fait mon échographie, acheté mes cartouches et en voir reçu une gratuite, rencontré Quitterie de Villepin et être rentrée chez moi, je m’apprêtais à pique-niquer dans mon studio. Je reçus alors un appel « La livraison est faite, je peux te rejoindre, sur le trajet de la ligne 1 ». Rendez-vous fut alors pris pour la sortie de la station Saint-Paul… Malgré une panne de mon téléphone, je réussis à y retrouver mon ami pour un agréable déjeuner… Et c’est alors que je vécus un autre moment étonnant…

Episode 7. Une rencontre plus que surprenante

Nous voici donc à la recherche d’un restaurant dans ce coin que je connais mal, bien qu’y ayant joué les touristes, dans l’église Saint Pierre Saint Paul et en découvrant l’Hôtel de Sully. Enfin nous en repérons un, que je vous recommande : le Café Fontaine Sully (au calme dans rue perpendiculaire à celle de Rivoli, et avec un personnel très sympathique).

Au moment de nous y installer en terrasse, une voix masculine : « Bonjour, Madame! ». Un charmant jeune homme… Mais qui pouvait-il être? Vite, mon cerveau tourne… Un stagiaire? Arrive alors une jeune femme, puis une autre, puis une dame plus âgée… Ce ne sont autres que les 4 personnes rencontrées la veille dans le train en provenance de Calais. J’avais entendu, tout au long du trajet depuis Abbeville, leur conversation. Une grand-mère et 3 jeunes gens venus passer quelques jours à Paris, en « touristes ». J’avais alors proposé mes services pour les aider à distinguer ce qu’il et elles avaient à voir, où aller manger peu cher, etc. Et leur avais donné l’adresse de ce blog. Un peu plus de 24 heures après, nous voici donc réuni-e-s par le hasard, dans un quartier où je vais assez rarement! Surprise réciproque, vous imaginez bien!

J’espère ne pas vous avoir ennuyé avec ce récit un peu long. Mais j’avais vraiment envie de partager cela avec vous. Peut-être vous demandez-vous comment j’ai achevé la journée? Au théâtre, à me tordre de rire… Mais c’est une autre histoire…

Sacrilège! : une exposition inspirante

Je n’avais pas entendu parler de cette exposition, mais un ami m’y a entraînée, et je ne l’ai pas regretté, loin de là. J’ose affirmer qu’elle enrichit. Elle nourrit la pensée. Surtout en ces temps troubles où l’on se sent parfois en tension entre nos valeurs et nos réactions… Les Archives Nationales présentent ce que je nommerai des pistes de réflexion autour des questions vives que sont l’articulation politique / religion(s), Etat / Eglise(s) ou autres organisations autour des religions, et l’impact sur le juridique, voire le quotidien. Passionnant et très riche!

Je vous emmène donc dans l’Hôtel de Soubise, remarquable exemple d’architecture et de jardins classiques.

Le parcours est d’abord historique, et commence avec l’histoire de Socrate. J’aimerais citer un vieil article (paru dans Le Monde en 1956!) à ce sujet, qui montre comment on en arrive (encore maintenant, hélas) à des aberrations comme le procès et la mort du philosophe.

« DEPUIS deux mille cinq cents ans Socrate est resté pour nous ce qu’il était pour ses contemporains : l’homme des contrastes. Il est l’avocat du pur entendement, mais aussi le messager de l’Erôs ; le philosophe critique, mais aussi l’homme guidé par des avertissements lumineux ; le porte-parole d’une morale pratique, mais aussi le visionnaire qui se sent rattaché aux essences éternelles. Son procès ajoute à son ambiguïté ou plutôt y met le sceau. Condamné pour impiété, c’est-à-dire pour introduire des nouveautés dans la religion et la cité, il était profondément religieux et parfait citoyen, soumis plus qu’aucun autre aux rites et aux lois. A l’heure où la raison ébranle les anciennes règles, son propos tend plutôt à retourner d’une certaine manière le rationalisme contre lui-même pour le mettre au service de la tradition. Mais ses juges n’ont su comprendre cet étonnant paradoxe. Sans doute parce que, au delà des affirmations et des négations qui opposent les hommes, Socrate a découvert une source plus originaire, la pensée interrogative ou dubitative, une certaine synthèse ou plutôt unité de la pensée interrogative et de la pensée dubitative. Et cette attitude, qui fait du doute une interrogation continue, il la maintint jusqu’au bout, capable de fixer la mort et de lui parler face à face. » (source)

Après Socrate, on en arrive assez vite à Jésus, bien sûr. A l’accusation de « blasphème » porté contre lui par Caïphe, lorsqu’il maintint son affirmation de filiation divine.

Trois expressions, trois motifs de sanction au nom des autorités… de l’Etat ou religieuses? « Lèse-majesté »; « blasphème »; « hérésie ».

Les rois de la récente France vont s’emparer de ce système « confusionnant » (si j’ose dire) pour asseoir progressivement leur pouvoir, y compris face à la toute-puissante Eglise catholique et à ses papes.

Et celui qui fut sanctifié et devint Saint Louis n’a pas été le plus tendre, en faisant brûler au fer rouge les lèvres des personnes accusées de blasphème! Et il a régné 43 ans… Or c’est sa canonisation, en 1297 qui permit la sacralisation de la dynastie royale et conforta sa puissance.

Un peu de généalogie pour se rafraîchir la mémoire et voir comment on en est arrivé à celui qui fut assassiné par l’un d’entre eux, devenu roi parce que la branche des Valois s’éteignait?

Et ça se corsa… car les protestants s’en mêlèrent, si j’ose dire…

Un tableau m’a particulièrement frappée, et j’ai eu la chance de l’entendre commenter par mon ami, féru d’histoire et doté d’une forte capacité d’objectivation. C’est le Typus religionis. Comment cette allégorie des ordres religieux, saisie chez les Jésuites, a-t-elle pu m’échapper jusqu’à présent?

Je ne vais pas tout vous dévoiler, et vous laisse en découvrir la richesse par vous-même. Mais, pour en revenir à Ravaillac et Henri IV, ce tableau inverse l’opinion répandue par l’histoire : l’assassin est parmi les personnages qui grimpent l’échelle menant au navire, alors qu’Henri IV est parmi les personnages de droite, destinés à sombrer…

Ce qui fait écho à ce tableau.

On voit à quel point la « diabolisation » a été exploitée par les uns et les autres, aboutissant aux supplices, tortures, crimes… et aux accusations plus ou moins (in)justifiées, comme celles qui figurent sur ce long rouleau correspondant au procès de Guichard, évêque de Troyes.

Vous l’avez compris, l’exposition est très riche et pousse à s’interroger et questionner ses propres principes. Au détour d’une salle consacrée à l’Histoire…

… une télévision! Qui apparaît comme anachronique, c’est le moins qu’on puisse dire. Pourquoi siège-t-elle là? Parce qu’elle évoque un événement qui touche à la question soulevée : le match de football où le fait que la Marseillaise soit sifflée par une partie du public (en particulier les supporters corses) a provoqué l’ire présidentielle, et poussé Jacques Chirac, alors président de la République, à quitter le stade avant le début de la rencontre. Son discours évoque à la fois le blasphème « (« atteinte aux valeurs essentielles de la République) et une forme de sacrilège… Je vous laisse regarder cela sur les archives de l’INA.

Un autre téléviseur relate les débats autour du port du voile, et la dernière salle est consacrée à ce sujet et à celui de la censure… Quand défendre la laïcité entre en tension avec la liberté d’expression… Vous voyez comment cette exposition « remue les méninges »!

Feydeau à la Comédie Française

Le croirez-vous? Je n’étais jamais allée à la Comédie Française… Jusqu’à ce jour d’octobre où je fus invitée à aller assister à une représentation. Sans jouer sur les mots, ce sont bien des « représentations » que j’avais, concernant ce haut lieu de l’histoire du théâtre! Et je m’attendais à une mise en scène plutôt classique, des costumes d’époque, etc.

Dois-je parler de surprise ou de déception? Je ne sais. Toujours est-il que je ne m’attendais absolument pas à assister au genre de spectacle que j’y vis ce soir-là.

Le décor d’abord. Une salle de séjour sans charme. Cheminée, avec peau de bête. Mais pas accueillante, la b$te : prête à vous dévorer avec sa geule ouverte, pleine de grandes dents! Canapé sans charme (ni époque, d’ailleurs!). Petit bureau de l’autre côté. Vaste baie vitrée ouvrant sur un paysage de forêt enneigée. Et quatre portes plus ou moins dissimulée par des boiseries.

Les costumes ensuite. Plutôt années 60, genre « Parapluies de Cherbourg ».

Le jeu des acteurs et actrices enfin. Endiablé, rapide, souvent burlesque. Pas du tout le Feydeau que j’aime, comique dans le compassé passé…

A propos de burlesque, des passages de skieurs stéréotypés dans le paysage enneigé.

Tout cela fait rire, certes. Mais ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. Alors, oublions les « représentations » et revenons au spectacle tel que joué. Jeu brillant des acteurs, qui dynamisent le texte de Feydeau. Mise en scène ‘au cordeau ». Aucun « raté » ! Pourtant, ça bouge, ça saute, ça remue! Bref, un spectacle que je qualifierais de « décapant » si j’osais. Alors, osons!

Ah! J’oubliais de vous en donner le titre! « La Puce à l’Oreille ». Vous pourrez en voir des extraits par exemple ici.

Burlesque ou navet ? Débat autour d’un film…

En raison de la programmation qui, cette année, s’arrête le 24 août, c’était la dernière occasion d’assister à une séance de cinéma de plein air à la citadelle de Villefranche-sur-Mer. Cela fait des années que je vous parle de ma fascination pour ce cadre idyllique, entre mer et étoiles… Proposition d’une amie, acceptée, d’un film comique.

A la sortie, débat entre spectateurs/trices. Je ne ferai pas de statistiques, mais, dans le trio, deux avaient détesté, et un avait apprécié.
Apprécié quoi? Un côté burlesque. La satire de la SNCF. Des répliques hilarantes.

Détesté quoi? Le côté trop burlesque. Des situations attendues : groupe de personnes en situation de handicap, de jeunes de banlieue, de junkies…

Je ne vous raconterai pas l’histoire : je n’en ai vu que la moitié et ne sais pas si le train a percuté un obstacle, si la drogue est bien arrivée, ni si Artus et Elsa Zylberstein (qu’allait-elle faire dans cette galère?) sont « tombés en amour », comme disent nos cousins Québécois… J’ai en effet préféré d’abord rêvasser sous les étoiles, puis m’endormir.

Mais la conversation dans la voiture au retour était animée entre les deux protagonistes. L’une animée d’un violent sentiment de remords de nous avoir entraîné-e-s dans ce traquenard, l’autre, naguère fan des Monthy Python, défendant le film et disant qu’il avait apprécié certains passages.

A vous de voir si l’aventure vous tente…

Des « gens bien », ça existe encore!

Je ne sais plus si je vous avais narré l’histoire du cordon de téléphone offert par un automobiliste inconnu, me voyant affolée à l’idée de me perdre en grande banlieue? Il y a encore des personnes honnêtes et gentilles, je viens d’en avoir une fois de plus la preuve, en cette semaine de perturbations diverses…

Voici quelques jours, j’ai pique-niqué sur un banc, dans un jardin public, pour profiter de la douceur d’un printemps qui s’est tant fait attendre…

Pressée (et sans doute aussi étourdie), j’ai oublié mon Iphone sur ce banc. Ce dont je ne me suis rendu compte qu’en voulant le brancher pour me diriger avec Waze, dans mon véhicule, un quart d’heure environ plus tard. Je n’y croyais pas, mais suis quand même retournée dans le parc, situé non loin de là. De loin, je vois que le banc est sur-occupé : 4 jeunes filles s’y trouvent, les unes jonchées sur le dossier, les autres assises. Au moment où je m’approche, elles s’écrient : « C’est à vous, le téléphone? » et me le tendent avec le sourire…

Hier, je partais à une soirée, portant un sac de victuailles pour le repas partagé … Il me fallait une rame de papier, je m’arrête donc au magasin Bü proche de chez moi.

Achète le papier. Gagne mon véhicule, garé non loin de là, passe prendre une amie dans le 14ème, arrive à Suresnes après une heure de route… veux prendre mon sac… rien! Comme il est plus de 20h, impossible d’appeler le magasin. Je le fais cet après-midi, une fois mon travail achevé. On me répond fort aimablement « Ah! Le melon, le jambon, le comté et la bière!  » (comment ont-ils mémorisé cela? me dis-je). On les a mis au frigo. Je me rends au magasin. Effectivement, tout est prêt et bien frais!

Voilà qui redonne du courage dans ce monde où l’on se fait si souvent « bousculer » par des gens malintentionnés! Et redonne de l’espoir… et le sourire!

Poissons d’avril

Je vous ai relaté hier la blague d’un adhérent d’OVS Paris, qui proposait d’aller à la messe à la Madeleine à 5 heures du matin, puis de visiter les toilettes Belle Epoque (qui existent réellement, mais n’ouvrent qu’à 10h), avant de manger une soupe à l’oignon. Suivi par 37 personnes!

Photo empruntée au site Sortir à Paris, légèrement modifiée pour la circonstance…

Pour vous distraire en ce 2 avril un peu terne, voici deux autres farces que j’ai « vécues ». J’ai failli être victime de la première.

Image copiée sur le blog, et légèrement transformée par mes soins…

Je suis depuis longtemps le blog d’un Niçois féru de langue, de littérature et de poésie. Gabriel Grossi tient ce blog, Littérature Portes Ouvertes, depuis 2015, et j’apprécie tout ce qu’il me fait découvrir. Hier matin, il mettait en scène une poétesse niçoise méconnue. Voici l’intégralité de l’article.

« Eurydice Roussel est née en 1957 dans la région de Marseille. Elle a grandi dans un milieu artistique et c’est très tôt qu’elle a découvert sa propre vocation pour l’écriture poétique. Elle a étudié la littérature à l’Université Aix-Marseille et a rapidement commencé à publier ses poèmes dans des revues littéraires.

Ses premiers recueils de poésie, « Les Chants des abysses » et « Les larmes de l’Eternité », ont été très bien accueillis par la critique et ont rapidement attiré l’attention de grands noms de la poésie française contemporaine, tels que Emmanuel Hocquard, Jean-Pierre Siméon et Jean-Luc Nancy.

Eurydice est connue pour ses poèmes symboliques et oniriques qui abordent des thèmes tels que la mémoire, les rêves, la mort, et les relations humaines. Elle a également été très influencée par les philosophies orientales et on retrouve souvent des références à la méditation et à la spiritualité dans son œuvre. Elle a également développé un engagement féministe, qui se reflète dans ses poèmes qui dénoncent les injustices et les inégalités subies par les femmes.

Elle a également collaboré avec d’autres poètes contemporains tels que Edmond Jabès, Yves Bonnefoy et Jacques Dupin pour des lectures de poésie et des projets de création collective.

Ses recueils les plus récents « Les murmures des étoiles » et « Le silence des miroirs » ont été salués par la critique comme des chefs-d’œuvre de la poésie contemporaine française.

En plus de sa carrière de poète, Eurydice Roussel est également une conférencière très recherchée sur les sujets liés à la poésie et à la création artistique. Elle donne régulièrement des lectures de poésie dans des universités et des festivals à travers la France et l’Europe. Eurydice Roussel a également été très engagée dans la cause féministe, en utilisant sa plateforme pour dénoncer les inégalités et les discriminations subies par les femmes. Elle a également participé à des manifestations et des campagnes pour la promotion des droits des femmes.« 

Une photo était jointe, photo qui m’avait un peu étonnée : une dame souriante, dans une bibliothèque… un casque sur les oreilles! Mais à l’époque TICophile que nous vivons, pourquoi pas? Et les « témoignages » suivant l’article étaient, eux, très sérieux.

Je n’avais pas le temps d’aller voir ces poèmes, aussi me suis-je promis de le faire plus tard… Eh bien, ce matin, Monsieur Grossi dévoile qu’il s’agit d’une supercherie. « Je n’avais pas le temps d’aller voir ces poèmes, aussi me suis-je promis de le faire plus tard… Eh bien, ce matin, je reçois un courriel dans lequel Monsieur Grossi dévoile qu’il s’agit d’une supercherie.

« Une fois n’est pas coutume, je me suis adonné hier à une petite plaisanterie. C’est mon poisson d’avril pour 2023. Vous l’aurez compris, Eurydice Roussel n’a jamais existé. Mais il y a mieux : j’ai fait rédiger l’article par ChatGPT, et je n’y ai rien changé. J’ai par contre relancé plusieurs fois le robot afin qu’il améliore son écrit. Je lui ai demandé de changer de nom (« Jacques Dupont » était trop banal), de ne citer que des collaborateurs contemporains (une collab avec Rimbaud n’aurait pas du tout été crédible), et d’ajouter des témoignages. Cette capacité à améliorer le texte déjà écrit est vraiment incroyable. On a du souci à se faire… En attendant, je vous souhaite un joyeux 1er avril ! »

Avouez que vous vous seriez peut-être aussi pris au jeu?

L’autre scène se déroule sur la côte picarde où je suis venue profiter du vent du large, large largement venté par une belle tempête. Une amie me montre un article du journal L’Eclaireur. J’aime les journaux locaux qui évoquent si bien la vie quotidienne des invisibles et la prétention des trop visibles, mais je lis l’Informateur. Je n’avais donc pas eu connaissance de cet article, qui titrait sur le projet phare de la ville de Mers-les-Bains. « Phare » dans tous les sens, puisqu’il s’agissait de construire un phare. Et pas n’importe lequel : le phare le plus haut de la côte, d’une hauteur de 45 mètres.

Si vous ne connaissez pas ce joli coin de la côte d’albâtre, vous ne pouvez pas bien comprendre. Aussi vais-je vous y aider. J’ai emprunté une photographie à un autre canard local, le Courrier Picard.

Vous voyez l’entrée du port. Derrière, non visibles sur cette photo, trois espaces portuaires. L’un est destiné aux gros navires commerciaux; le deuxième, aux bateaux de pêche; un port de plaisance complète l’ensemble, relié à la rivière nommée Bresle, qui reliait la Manche à un ancien port situé près du Château de la troisième des « Villes Soeurs », Eu.

L’idée développée dans l’article est d’agrandir le port du Tréport vers Mers-les-Bains… Or voici l’image Google Map (au fait, quelqu’un sait-il/elle supprimer la pub?).

Point besoin d’être grand clerc pour saisir que cela ferait tout bonnement disparaître la majeure partie de la ville! Y compris, soit dit en passant, le magnifique front de mer classé, car datant de la Belle Epoque.

Post scriptum écrit le 3 avril à l’aube

Comme je rendais visite à la galerie de mon amie, celle-là même qui m’avait montré l’article, j’y retrouvai un artiste de Mers, Jack Guerrier, et son épouse. Il et elles étaient tou-te-s trois hilares. Figurez-vous qu’il est l’auteur de la farce! C’est lui qui a rédigé le texte, placé les illustrations, et inséré un titre évoquant le journal… Vous pourrez trouver l’intégralité sur sa page Facebook, mais je vous la recopie.

« Un phare pour Mers les Bains. Une ambition mersoise.

L’ambition pour les élus de la commune de Mers les Bains d’en faire une « VILLE PHARE » va être concrétisée par la construction d’un phare d’une hauteur appréciable de 45 mètres. Il deviendra ainsi le plus haut phare de toute la côte picarde, bien plus haut que celui d’Ault-Onival d’une hauteur de 28 mètres ou que celui du Tréport dont l’attrait attire toujours autant de touristes, malgré ses 14 mètres. Rappelons qu’à Mers les Bains, il subsiste les traces d’un port daté du 18ème siècle à l’entrée de la rue Jules Barni.

Les édiles nous confient : « Mers les Bains n’est plus un port de pêche, son ambition serait de le redevenir. C’est pour cette raison que nous souhaitons ce phare et les infrastructures qui constitueraient la future architecture portuaire complémentaire à celle du Tréport. »

Le projet est d’ores et déjà à l’étude.

L’Éclaireur du 1/4/2023

« La clarté est quand la lumière se fait ». Lao Tsong. »

Et c’est là qu’on constate que l’oeil « répare » les mots (exercice par ailleurs couramment fait dans les stages de récupération de points) : j’avais lu « Lao Tseu ». Sinon peut-être eus-je été alertée? Quoique. Voulant ce matin vérifier l’existence d’un Lao Tsong hypothétique, j’ai trouvé une page Facebook totalement vierge, d’un Lao Mao Tsong. Avec une photo délirante de chat… Peut-être une seconde farce de notre ami Jack?

Il n’en reste pas moins que le quotidien concerné apprécie les poissons d’avril. Il a publié des exemples de poissons d’avril ici ou encore , pour le pays de Chateaubriant. Non, je n’ai pas commis d’erreur d’orthographe. Vous pouvez en trouver la preuve sur le net.

Vu sur OVS

Je regardais hier les annonces sur le site OVS (On Va Sortir) Paris, ce que je fais souvent, non pas pour me joindre aux groupes (même si cela m’arrive), mais pour voir si quelque concert ou exposition ne m’avait pas échappé. Or voici ce que j’ai trouvé, et que je partage avec vous en cette aube d’un nouveau mois… J’ajoute que j’avais déjà vu annoncer la réouverture de ces toilettes superbes, et que je m’étais promis d’aller les voir un de ces jours, pour en même temps vérifier mon hypothèse de la fermeture du restaurant situé dans le sous-sol de l’Eglise. Le texte ci-dessous a été copié sans modification, et placé sur le créneau de 6 h. 30 personnes se sont inscrites, juste dans les limites du groupe, et il y en a 7 en liste d’attente, au moment où j’écris ces lignes (5h51). Quel succès!

« Le Lavatory de la Madeleine est un véritable morceau d’histoire en souterrain de la ville. Ouvertes en 1905, en plein dans l’effervescence de la Belle-Époque, elles ont « soulagé » les Parisiens et les touristes pendant plus d’un siècle. Car oui, c’est précisément en 2011, date à laquelle elles seront classées aux Monuments Historiques, qu’elles seront également fermées au public pour une grande restauration.

Je vous propose donc de venir après la messe de 5 h vous soulager dans ce lieu chargé d’histoire pour la modique somme de 2 €.

Réservation effectuée pour 35 personnes. 

Nous rentrerons par groupe de 5 à intervalle de 10 mn. Les autres feront la queue de poisson à l’extérieur.

Après cette visite nous pourrions déguster une soupe à l’oignon.« 

Jouer dans la réalité virtuelle

Il m’a été donné l’occasion de tester des jeux en réalité virtuelle. J’avais déjà mis un équipement permettant de s’y promener, à l’occasion du Bal Blanc de Bianca Li (voir article, si cela vous intéresse… c’était génial!). Mais d’y jouer, jamais.

Me voici donc équipée du casque, une manette dans chaque main. Un fond de couleur bleue. Des cubes me foncent dessus. Chacun avec un triangle. Le principe est simple : il faut « trancher » chaque cube dans le sens du triangle. Les bleus, avec le « bâton » bleu que l’on a en main. Les rouges, avec le rouge. Autrement dit, parfois avec la dextre, parfois avec la senestre. Pour corser le tout, de temps en temps des « murs » virtuels vous foncent aussi dessus, et il faut les éviter en faisant un pas à droit ou un pas à gauche, voire en restant bien droit ou en se pliant.

Je pensais que ce type de jeu m’ennuierait. Que nenni! Pourquoi? Parce qu’il est accompagné d’une belle musique rythmée, qui vous pousse à danser. Me voici donc me déhanchant tout en tranchant assez sereinement des cubes. De quoi vous faire douter de mon intelligence, n’est-ce pas?

Eh oui, il me faut bien avouer que j’ai aimé. Et que j’en ai redemandé. Surtout que je réussissais. Il ne manquait à la fin que 2 coups sur 200… De quoi devenir addicte, non? Mais il est vrai que ce n’était que le premier niveau de jeu, et qu’ensuite il y a de quoi devenir fou/folle…

Quelques temps plus tard, je me suis retrouvée en train de jouer dans un superbe mini-golf en corniche sur le mer. Un parcours varié, avec des difficultés de tous ordres, et des vues sur rochers surplombant les flots bleus. On s’y croirait!

La réalité est peut-être virtuelle, mais elle croise la « vraie », car je suis aussi mauvaise au lancer de balle! Mais j’ai pris un plaisir bien réel, lui, à ainsi taper de mon club dans la balle, et me déplacer dans ces beaux espaces.

Si vous voulez essayer, le nom du premier jeu est Beat Saber. Si vous voulez en savoir plus, des explications ici. Quant au mini-golf, une idée grâce à cette petite vidéo (une différence : je n’ai pas vu « ma tête »!). Des commentaires sur ce site, avec une autre vidéo.

Il ne me reste plus qu’à commander au Père Noël un casque de réalité virtuelle. Mais d’une part cela coûte cher. Le Meta Quest 2, que j’avais, vaut environ 500 euros. Et un expert (familial) m’a conseillé d’attendre le 3, qui devrait sortir bientôt. Pour votre information la plus complète, voici un extrait du Journal du Geek.

« Si l’on en croit les informations partagées par The Verge, le casque embarquera un hardware amélioré, à commencer par la fameuse réalité mixte présente sur le Quest Pro. En plus d’éviter de se cogner pendant l’utilisation, cette technologie permet surtout de multiplier les applications de la VR.« Si l’on en croit les informations partagées par The Verge, le casque embarquera un hardware amélioré, à commencer par la fameuse réalité mixte présente sur le Quest Pro. En plus d’éviter de se cogner pendant l’utilisation, cette technologie permet surtout de multiplier les applications de la VR.

De nombreuses applications pourront profiter de nouvelles fonctionnalités. Les jeux et programmes plus grand public pourront donc se lancer dans la réalité mixte qui ne sera désormais plus réservée aux utilisateurs les plus fortunés. Cependant, cet upgrade conséquent s’accompagnera également d’une hausse de prix. Si la douloureuse n’a pas encore été dévoilée, il est déjà possible d’imager une tranche de prix.« 

Cette tranche serait de 600 à 700 euros. Une broutille, comparée au prix du casque Pro : « Sauf que ces technologies ont un prix : 1799€, une addition salée loin d’être à la portée de tous les utilisateurs en quête de VR« .

Et il faut ajouter les manettes. Si vous voulez voir comment on les teste, c’est ici.

Sans compter les jeux. Il en est des gratuits, mais la plupart valent entre 10 et 40 euros. Un investissement, donc, mais pas plus coûteux qu’un ordi et des jeux… Avec toute la différence du métavers, si tentant qu’on peut craindre l’addiction, ce qui risquerait d’être mon cas… Essayez?

Les ateliers numériques « Orange »

Avez-vous déjà essayé cette formule? C’est assez surprenant, car on y découvre à quel point nombre de nos contemporain-e-s sont peu au fait des usages des TIC.

Ainsi, par exemple, je m’étais inscrite sur un atelier « utiliser les réseaux sociaux », en espérant découvrir les arcanes de certains d’entre eux. Mais je suis arrivée sur une heure où les animateurs/trices expliquaient quels étaient ces réseaux et à quoi ils servaient.

Eh bien, des participantes (eh oui, essentiellement des femmes…) découvraient Instagram, Tweeter, Tik Tok ou autres Messenger et Snapchat.

Est-ce à dire qu’il y aurait réellement une frange de citoyen-ne-s qui parviennent à vivre sans la connexion aux actualités, sans la communication avec leurs proches, et surtout leur descendance, sans la participation à au moins une « communauté »?

Il y a 20 ans, j’aurais trouvé cela « normal ». Il y a 10 ans, déjà beaucoup moins. Avant la CoVid, pourquoi pas? Mais ces deux années de « barrières sociales » en tout genre, sans compter le strict confinement, ont laissé le temps à chacun-e de prendre connaissance de ces médias, voire de les essayer. Alors? Manque de curiosité? Ancrage dans le passé? Résistance au changement?

Bref, j’en suis restée « coite »… D’autant que j’ai vu l’évolution entre les générations X et Y, compris qu’il n’y aurait pas de Z dans ma famille, et que je suis en train de découvrir l’alpha…

Petite parenthèse, à propos de cette illustration : j’apprécie de voir une femme incarner les « builders ». Car on oublie volontiers qu’en France, dans le début des années 70, beaucoup de nos chercheurs en informatique comme en mathématiques étaient des chercheurEs… à rappeler en ce 8 mars… mais pas seulement!

Un homme heureux

Qui est cet « homme » bienheureux? Le titre semble simple, mais, à la sortie du cinéma, on peut se poser la question…

J’avais hésité à aller voir ce film qui a été lancé à coup de grands campagnes médiatiques, et traite d’un sujet très à la mode. Dans un tel cas, je suis toujours méfiante.

Et si vous me demandez maintenant « faut-il aller le voir? », j’hésiterais…

Oui pour avoir osé aborder ce thème.

Oui pour la performance de Fabrice Lucchini, pour une fois pas trop cabotin et assez sobre (quoique…), et pour celle de Philippe Catherine, pas trop « humoriste, j’en fais beaucoup ».

Oui pour la satire de la vie « politique » dans une petite ville du Pas-de-Calais. Satire qui prend cependant au sérieux quelques-uns des problèmes de ses habitant-e-s, dont certain-e-s gagnent leur vie grâce aux emplois fournis par EDF, en travaillant à la centrale nucléaire de Graveliens qui a massacré un coin de leur magnifique côte.

Mais aussi film qui rappelle l’importance, pour la population locale, de se défouler chaque année au Carnaval de Dunkerque.

Et oui, bien sûr, pour les magnifiques photos de Montreuil-sur-Mer et de ses environs.

Un coin de France dont on parle peu et qu’on montre encore moins, à l’exception des natifs/ives. Pourtant si beau et si accueillant, comme je l’ai constaté à maintes reprises. Mais, si j’y suis allée et retournée, ce n’est pas de mon propre chef. C’est parce que des ami-e-s d’Aire-sur-la-Lys me l’ont fait découvrir. Vous ne connaissez pas non plus cette ville? C’est ce que je disais…

Point d’interrogation cependant pour l’interprétation de Catherine Frot, en contre-emploi, peu crédible à mon sens dans ce rôle difficile.

Non pour la manière dont l’entourage familial est présenté sous un angle très optimiste, avec des enfants idéaux notamment.

Idem pour les électeurs/trices qui tout à coup défendent une cause dont on sait que, « in the real Life », elle ne le serait pas. Un peu trop « eau de rose »…

Je sais, je ne vous ai pas dit grand’chose du film. Mais c’est volontaire. Il faut le découvrir par vous-même, si la question de la « transition » et de son lourd processus vous intéresse. Et si vous voulez voir un (tout) petit bout des Hauts-de-France, en passant par tout le spectre des émotions…