J’ai déjà eu maintes occasions, sur ce blog, d’évoquer les péniches, et encore davantage les écluses. Normal, pour une enfant ayant grandi entre les bords de Sambre et le port du Tréport…
Faisant dernièrement route vers le Sud, j’ai choisi un léger détour pour aller pique-niquer sur les rives de l’Aisne. Après petite étude sur le net, j’avais jeté mon dévolu sur un village dénommé Berry-au-Bac. Car je ne sais si vous avez déjà remarqué cela, mais, très souvent, les lieux où se situaient jadis des bacs ne manquent pas de charme ou de curiosités.
Et je n’ai pas regretté! C’est en ces lieux la jonction de la rivière avec le canal de l’Aisne à la Marne.

A croire qu’un génie avait tout prévu pour ma halte de déjeuner: une table sur un promontoire herbeux, pile à la jonction des deux cours d’eau.


J’ai emprunté la première photo à un blog où vous trouverez des traces de la riche histoire du lieu et de la triste Côte 108. Sur la seconde, vous admirerez l’herbe fraîchement coupée et en imaginerez le délicat arôme…
Une péniche passant l’écluse dans le sens canal-rivière, et une autre attendant pour passer dans l’autre sens, ce qu’elle fit ensuite.

Et ça, ce n’est pas évident. En effet, le gabarit du tunnel pour accéder à l’écluse est strictement adapté à la largeur des péniches de type Freycinet (voir article dédié à ce sujet).


La petite maisonnette que vous voyez sur ces photos est un ancien café, tenu par Monsieur Brasseur. Celui-ci a pris sa retraite, le café est fermé. Mais il s’intéressait toujours à la batellerie lorsqu’un article de l’Union lui était consacré.
« Chez les Brasseur, le Café de la Marine, c’est une histoire de famille. Christian l’a tenu durant plus de 40 ans. Auparavant, c’était son père Albert qui était aux commandes, et quelques années avant, c’était ses grands-parents. Aussi, même si aujourd’hui Christian est à la retraite, il ne s’imagine pas une seule seconde vendre son commerce et déménagé. « « Chez les Brasseur, le Café de la Marine, c’est une histoire de famille. Christian l’a tenu durant plus de 40 ans. Auparavant, c’était son père Albert qui était aux commandes, et quelques années avant, c’était ses grands-parents. Aussi, même si aujourd’hui Christian est à la retraite, il ne s’imagine pas une seule seconde vendre son commerce et déménager ».
Car il tenait aussi un magasin d’accastillage…

Je tenterai prochainement de placer quelques-unes des séquences vidéo que j’ai prise, relatant de difficile passage d’écluse…