Voici peu, je vous ai parlé de Gien, où avait lieu la sortie annuelle de l’association Vanvino… Une semaine après, me voici de retour dans cette ville, pour une pause déjeuner en ce jeudi de l’Ascension, après les haltes de l’abbaye de Fleury et de Sully, objets de précédents articles.
Premier objectif : le château, que je n’avais pu voir lors de la sortie collective la semaine précédente.
Hélas, il est fermé, et je ne peux que le photographier à travers la grille.

Ainsi qu’une statue qui devrait vous aiguiller sur ce qu’il est devenu…
Eh oui! Un Musée de la Chasse, comme le présente son site officiel. L’édifice construit par Anne de Beaujeu (encore elle!) est devenu un musée. Si son histoire vous intéresse, vous la suivrez sur cette vidéo. Elle n’y habitera pas, car son époux et elle partent à Moulins avant la fin de la construction. On dit qu’il a le style « Première Renaissance française » : briques rouges et noires mêlées à la pierre de taille. Au XIXème siècle, il devient siège administratif:
« En 1823, le vicomte de Riccé, préfet du Loiret, rachète le château de Gien à la famille Feydeau de Brou pour le compte du département du Loiret. Le monument est ensuite réaménagé pour accueillir la sous-préfecture (aile Est), un tribunal (Etage) et une prison (Rez-de-chaussée et caves).
La sous-préfecture et la prison resteront en place jusqu’en 1926 tandis que le tribunal ne déménagera qu’en 1962.«
Et il survivra aux bombardements des Allemands les 15 et 16 juin 1940, qui détruiront une grande partie de la ville.
Cette année, il abrite des hôtes étonnants…

Une affiche péda (ou andra?) gogique explique ce qui s’est produit, concernant le pont.

Décidément, pas de chances pour les visites ce jour : à l’église, d’abord une fin de messe, puis un baptême… Je ne puis la voir que de l’extérieur. Mais pas trop chagrinée de ce contretemps, car elle est résolument « moderne ». Il reste à admirer le paysage vu de la colline sur laquelle se situent château et église.



Pas de visite, mais finalement sans regret : c’est l’heure du pique-nique! En zoomant, vous pouvez voir cohabiter Hauts-de-France et Loire!

Une vraie chance : une guinguette en bord de Loire est fermée, et nous profitons honteusement de ses installations avec une jolie vue sur le fleuve…

Mais il faut repartir, il reste bien des kilomètres jusqu’à la destination, Nice!
Pour revoir l’ensemble du trajet, une carte avec son tracé…








