Un après-midi de détente en Italie

Il fait chaud en ce 9 août… pas le moment de rester en ville ni de jouer les « touristes ». Alors, direction l’Italie, pour profiter d’une demi-journée en bord de mer. Car dans ce pays, on peut encore déjeuner dans un bon restaurant sur la plage, louer transats et parasols sans se faire « plumer », et, cerise sur le gâteau, faire ses courses à la fraîche pour se réapprovionner en bons petits vins italiens à 1,99 euros la bouteille, en Limoncello à 33 degrés, et en alcool pour en fabriquer, à 95 degrés!

Le restaurant choisi est voisin de celui dont il a déjà été question ici, le Storia di Mare. Cette fois, j’ai testé avec une jeune amie l‘Osteria I fra i. Elle est située à Camporosso, sur le « Lungomare Fabrizio de André », au numéro 8. Facile de stationner, tant sur les parkings que le long de la route qui longe le bord de mer. Y aller peut se combiner avec la visite de Vintimille, son adorable vieille ville et son site archéologique, ou un ravitaillement à bas prix chez Conad à Latte, puis une soirée mentonaise, ce que nous avons fait.

Le site est tranquille, on peut manger les pieds sur les galets ou sur une terrasse de bois, qui permet même les tables rondes et est astucieusement bordée de voilages épais, que l’on peut ouvrir ou fermer à sa guise.

Et la nourriture est aussi belle que la vue…

Pour commencer, un petit tartare de poisson accompagné d’un guacamole délicatement épicé et de petits légumes frais…

Puis des gnocchis fondants en sauce tomate goûteuse, pour accompagner le thon.

Enfin, pour finir, mon amie et moi avons partagé un VRAI tiramisu et une panna cota à la violette.

Un vrai espresso, un petit Limoncello, et me voici prête à aller faire la sieste sur l’un des transats et sous l’un des parasols loués à prix modique par le restaurateur.

Quatre aller et retour à la nage n’ont pas été de trop pour tenter d’éliminer! Et une bonne sieste pour far-niente! Avant de reprendre à 19h30 la route vers Latte, de l’autre côté de Vintimille, pour les courses chez Conad, qui ferme à 21 heures. Il était temps!

Du personnel accueillant, cela existe encore !

Dans mes pérégrinations diverses à Nice et dans ses environs, je suis amenée à fréquenter des lieux de restauration divers. Et je dois avouer que j’ai bien de la chance, car toujours, jusqu’à présent, j’y ai rencontré des personnes accueillantes, faisant leur métier ou leur job d’été avec intérêt, professionnalisme et surtout sourire. L’accueil, le vrai. Alors j’ai eu envie de partager les adresses avec vous. Certaines personnes qui suivent ce blog depuis longtemps en reconnaîtront la plupart, je les prie de m’en excuser…

Chez Pippo à Nice

Un endroit célèbre pour les Nissarts, car il existe depuis bien longtemps! C’était autrefois, niché derrière l’église du port, l’équivalent traditionnel du « bar à tapas » : le « bar à socca ». C’est devenu un site touristique, dommage! Mais il n’a pas perdu en qualité ni en accueil. J’y suis allée deux fois cette semaine, et c’était toujours aussi bon aussi chaleureux. La pissaladière y est légère et excellente, et la socca est l’une des meilleures de Nice. Apéritif, vain, repas, pour moins de 50 euros à deux, en plus!

Le Gesu à Nice

Ce n’est plus totalement le restaurant typique que j’ai connu voici plus de 20 ans… Mais les gnocchis y sont toujours aussi bons, et l’ambiance sur cette place dominée par l’église Saint-Jacques est toujours aussi vivante. Il n’y avait que deux serveurs le soir où j’y suis retournée, mais leur efficience est extraordinaire. Et surtout, ils gardent le sourire et cherchent à faire plaisir!

Le Saint Nicolas à Monaco

J’y étais déjà allée l’an dernier, j’y suis retournée cette semaine, après l’exposition Turner. Une petite place calme, sur le Rocher, près de la cathédrale. Des raviolis ricotta épinards délicieux. Et un service avec le sourire, voire les plaisanteries (bon, parfois douteuses au niveau du genre) de la patronne et des serveurs. Une belle adresse!

Storie di Mare à Campo Rosso

Je n’ai pas pu profiter d’un dîner sur les galets, hier soir, car le temps ne le permettait pas (vent fort et risque de pluie). Mais la patronne s’était arrangée pour que nous ayons une jolie table face à la mer. Et le patron, son ami hongrois et deux jeunes serveuses nous ont servis avec le sourire, agrémentant ainsi, s’il en était besoin, un repas frais et authentique. Pour une trentaine d’euros par personne, avec dessert, café (vrai ristretto!) et Viognier de Toscane, ça vaut le détour. Belle salle, chaleureuse, qui m’a presque fait oublier que je ne pouvais pas dîner en plein air… Heureusement, j’avais pris la précaution de prendre l’apéritif sur le terrasse du bar voisin (là aussi, serveur accueillant et souriant, polyglotte), qui sert des Moscow Mule et du Pastis!