Petit rappel pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi les précédents épisodes… Retour aéroport – Villa : en temps normal, une vingtaine de minutes. Mais recherche de terreau pour agrumes servant de prétexte, je me retrouve d’abord dans un vallon, puis à Bellet, et enfin dans une vieille famille nissarte qui cultive les agrumes. Nous en étions au moment où je regagnais la Vallée du Var par une petite route de montagne. Autrement dit, où je me dirigeais vers l’ouest alors que ma Villa est plein est…Descente donc vers la vallée du Var, un Var qui est resté étonnamment en eau cet été, alors qu’on parlait de sècheresse! Passage devant le centre commercial… J’oublie de m’arrêter pour faire le plein, un des objectifs du détour! Car à l’ouest de Nice le carburant coût en moyenne 20 centimes de moins que de l’autre côté… Arrivée dans le coin des jardineries et entreprises d’horticulture, je m’aperçois que midi est passé depuis un bon moment. Or, ici, tout ferme entre 12 ou 12.30 et au moins 14 heures! Soleil oblige!
Une idée alors : pourquoi ne pas aller déjeuner « Chez Michel », à Castagniers? Je ne suis pas bien loin de ce village perché où l’enseigne existe depuis le début du XXème siècle et où m’entraînait autrefois une famille nissarde qui, comme les autres, allait, le dimanche midi, y faire ripaille. Direction donc Castagniers. Petite grimpette en lacet, et le tour est joué. Il y a de la place pour stationner, contrairement à la dernière fois que j’y suis venue!
L’auberge est toujours là, dominant la vallée, avec sa jolie terrasse devant l’église du village.

Un accueil souriant par un jeune couple, qui se relaiera pour nous servir. Les parasols sont agréables par cette chaleur, et j’adore déjeuner près de l’eau. Ici, une fontaine surmontée d’une étonnante statue.

L’ardoise est alléchante, et je choisis de déguster des gnocchis aux girolles. Un régal!

Accompagnés d’un vin du Var, car, comme je le disais dans le précédent article, le vin de Bellet est trop coûteux, ces petites auberges ne le servent pas. Des mignardises sont proposées en entrée, et il fait bon déjeuner tranquillement après le trajet Paris -Orly dans un bus surpeuplé, le vol Paris -Nice dans un avion sentant les produits chimiques, la route aéroport – Boulevard de la Madeleine – Chemin du Génie – Route de Bellet – Vallée du Var – Catagniers! Un peu de répit bien mérité, non? Bref, le temps a passé, et 14h sonnent à l’église. Un petit café? Oui, bien sûr. Quand j’ai enfin le courage de me lever de mon siège, c’est pour une petite promenade dans le village.
Un dernier regard sur l’auberge…

En face, la Mairie, joliment décorée d’une peinture abstraite.

La petite placette qui la jouxte est, elle, ornée d’une charrette fleurie, qui me rappelle les charrettes des marchandes de fleurs du Cours Saleya, naguère.

Comme, hélas, dans la plupart des villages français, on croise peu d’habitant-e-s. Mais leurs demeures font des clins d’oeil.

Ici une piscine avec vue imprenable sur les montagnes… Là, le rouge des statues animalières attire le regard…

Beaucoup d’oliviers, et je constate que la récolte doit être proche, quelle que soit la couleur du fruit.


Plus de 15 heures maintenant… les magasins sont ouverts, mais l’envie de plage est plus forte ! Pas de redescente, donc, vers la Vallée du Var. Direction : l’est. En passant par Tourrette-Levens, autre village perché que j’aime beaucoup. Et voilà comment, de 20 minutes envisagées, le trajet de retour de l’aéroport a occupé 6 heures de la journée. Comment aussi je suis rentrée avec un réservoir quasi-vide, et sans le terreau pour nourrir mes citronniers. Mais que de beaux et bons souvenirs!