Avez-vous déjà essayé cette formule? C’est assez surprenant, car on y découvre à quel point nombre de nos contemporain-e-s sont peu au fait des usages des TIC.
Ainsi, par exemple, je m’étais inscrite sur un atelier « utiliser les réseaux sociaux », en espérant découvrir les arcanes de certains d’entre eux. Mais je suis arrivée sur une heure où les animateurs/trices expliquaient quels étaient ces réseaux et à quoi ils servaient.

Eh bien, des participantes (eh oui, essentiellement des femmes…) découvraient Instagram, Tweeter, Tik Tok ou autres Messenger et Snapchat.
Est-ce à dire qu’il y aurait réellement une frange de citoyen-ne-s qui parviennent à vivre sans la connexion aux actualités, sans la communication avec leurs proches, et surtout leur descendance, sans la participation à au moins une « communauté »?
Il y a 20 ans, j’aurais trouvé cela « normal ». Il y a 10 ans, déjà beaucoup moins. Avant la CoVid, pourquoi pas? Mais ces deux années de « barrières sociales » en tout genre, sans compter le strict confinement, ont laissé le temps à chacun-e de prendre connaissance de ces médias, voire de les essayer. Alors? Manque de curiosité? Ancrage dans le passé? Résistance au changement?
Bref, j’en suis restée « coite »… D’autant que j’ai vu l’évolution entre les générations X et Y, compris qu’il n’y aurait pas de Z dans ma famille, et que je suis en train de découvrir l’alpha…

Petite parenthèse, à propos de cette illustration : j’apprécie de voir une femme incarner les « builders ». Car on oublie volontiers qu’en France, dans le début des années 70, beaucoup de nos chercheurs en informatique comme en mathématiques étaient des chercheurEs… à rappeler en ce 8 mars… mais pas seulement!