Dives Bouteilles

Voilà qui est bien prétentieux pour la Béotienne que je suis… prétendre parler d’oenologie ! Mais je vous l’avais promis : après vous avoir parlé de la famille de viticulteurs, avoir essayé de comprendre qu’une perruche pouvait ne pas être un oiseau et que la musique pouvait peut-être tuer des champignons et bactéries, il est temps de passer aux choses sérieuses, issues de ces plants qu’on cultive avec soin et protège des nuisibles : le vin. Vous vous souvenez des mots de la prêtresse Bacbuc, gardienne de la Dive Bouteille, dans le Cinquième Livre de Gargantua ?

«Sachez, mes amis, que par le vin divin on devient, et qu’il n’y a pas d’argument aussi sûr, ni d’art de divination moins fallacieux. Vos Académiciens l’affirment, en expliquant l’étymologie du mot vin, dont ils disent que le grec oinos équivaut à vis, la force, la puissance, en latin. Car le vin a le pouvoir de remplir l’âme de toute vérité, de tout savoir et de toute philosophie.»

J’avais repéré dans l’entrée une bouteille dont le nom m’intriguait : je connaissais celle d’Orléans, mais pas celle de Romorantin, et j’avais hâte de goûter ce breuvage.

Les verres sont prêts, le « crachoir » aussi…

On nous distribue la carte, avec le prix des vins. Je repère tout de suite que la ligne « Pucelle » reste bien vierge…

Le Maître de céans explique qu’il va nous présenter les blancs en premier, avant d’en arriver aux rouges. Et la dégustation commence.

Vous observerez que les photos ont des formes bizarres… J’ai dû « jongler » pour retirer toute figure humaine, pour cause de droit à l’image, comme vous le savez. Ce qui donne des formats étranges comme celui-ci, où l’on devine quand même le geste de Ganymède.

Notre échanson nous a fait goûter successivement 7 vins. 7, « mon » chiffre… Voici un échantillon des bouteilles après dégustation, soigneusement classées par ordre.

Les vins présentés dans l’ordre de leur dégustation

Alors que je veux saisir le carnet sur lequel j’ai pris des notes, je m’aperçois que je l’ai oublié dans la maison où je me trouvais ce week-end… Je vais donc « sauter » le passage qui devait être basée sur la prise de notes de l’apprentie consciencieuse que je suis, pour aller directement à la fin de cet article, et vous devrez vous contenter des commentaires sur le dos des bouteilles, le site du Domaine ou les sites spécialisés.

Je ne suis pas spécialiste, mais je sais que je n’apprécie guère les vins du Val de Loire. Seuls de bons Sancerre blancs et quelques rares Chinon rouges ont jusqu’à présent trouvé grâce à mes yeux. La dégustation a confirmé ces choix. Alors que tout le monde s’extasiait sur certains crus, et notamment le Chenin, je restais de marbre. Un petit jeu de notation comparative a démontré que j’étais totalement nulle, voire en opposition absolue avec les connaisseurs/euses qui m’entouraient, et les expert-e-s du Club Vanvino qui nous avaient convié-e-s en ces lieux.

Le trio de choc des organisateur/trices. Photo copiée sur le site officiel de l’association

J’aurais dû assister à leurs séances d’oenologie avant! Mais il n’y avait plus de place lorsque j’ai voulu m’inscrire en septembre dernier. C’est dire si elles et il ont du succès!

Par contre, vous l’avez sans doute déjà deviné, on ne nous a pas fait goûter LE vin que j’espérais. Alors… j’en ai acheté, pour pouvoir le taster en toute tranquillité. Comme ce n’est point encore fait, je ne puis vous dire ce qu’il en est. Mais, promis, je le ferai !

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