Comment mettre trois jours pour « descendre » de Paris à Nice? Il suffit d’aimer musarder… et visiter… ce que j’ai fait durant ces trois derniers jours…
Première destination : le musée d’Issoudun. Drôle d’idée, me direz-vous? Eh non, c’était mûrement réfléchi, pour une fois! Le magazine Beaux-Arts permet, chaque année, de prendre connaissance des expositions de l’été. Parmi celles-ci, cette année, une exposition dans cette ville. Et pas n’importe quel artiste : Zao Wou Ki. L’un de mes peintres préférés. Alors, pourquoi à Issoudun? Parce que Françoise Marquet, l’épouse du peintre et sa légataire universelle contestée, a fait don au Musée de cette ville d’une partie importante des oeuvres de son génie de mari.
Je m’attendais à un « petit musée de province ». Que nenni!
L’ancien Hospice a été revisité. Une partie encore historique, avec des objets de cet environnement de la médecine du temps jadis. Des jardins superbement enjolivés par des statues… Et une impressionnante aile moderne, qui abrite diverses expositions, dont celle qui retrace l’oeuvre de Zao Wou Ki.
Commençons, si vous le voulez bien, par l’Hospice… Le voici dans son écrin de verdure, ceint par des ondes tranquilles…


Pénétrons dans la cour, qui abrite un jardin… « de curé », bien sûr…

Après avoir grimpé des marches vraiment « rapiécées », nous voici face au Patron de ces lieux… le même, coïncidence amusante, qui protège le quartier de ma résidence niçoise : Saint Roch.

Dans un premier temps, nous découvrons des plans, dessins, statues, objets qui retracent l’histoire de la cité depuis les temps les plus reculés, à savoir la Préhistoire. Je vous fais grâce des photos de pierres taillées, et vous propose un petit florilège, sans prétention aucune ni à l’exhaustivité ni même à une forme de logique…


J’ai été séduite par ces clés, comme par les sceaux exposés un peu plus loin…

Un clin d’oeil à mon ami Jean-Claude Boudier, qui fut le premier à m’expliquer comment on moulait un bronze…

Et un autre à un autre ami, Geoffroy Ferroni, qui arpente depuis des décennies les chemins de Saint Jacques…

Un plan attire l’attention, pour l’expression utilisée en lieu et place du bête « Légende » de nos jours : « Table de renvois pour l’intelligence du plan »… c’est mieux, non?

Nous arrivons maintenant dans la partie plus « religieuse », avec la Salle des Hommes et les superbes arbres de Jessé, dont vous apercevrez une petite partie au fond à gauche…

Ayant promis de ne plus écrire d’articles longs, je finirai celui-ci par le bâton de procession de la confrérie des maçons et tailleurs de pierre… je vous épargne celui des bouchers, une vraie « boucherie » : la Saint Barthélémy!
