Depuis le temps lointain où j’ai découvert Mauriac, le terme « palombe » m’a fait rêver… J’ai eu l’occasion, récemment, de découvrir les palombières dans les Pyrénées… Mais je n’avais jamais mangé de palombe. C’est maintenant chose faite.
Pas un salmis, pas une palombe au capucin, mais une palombe rôtie, dans un restaurant au nom prédestiné : Le Restaurant des Chasseurs, à Ascain. La carte annonçait en effet « Palombe rôtie sur le coffre, foie gras poêlé, chutney de figues, millefeuilles de pommes de terre ».
Ce fut un vrai régal. A vrai dire, après un foie gras délicieux partagé avec mes amis (les mêmes qui m’avaient fait découvrir le pigeon, jamais goûté non plus, à la Rôtisserie de la Tour d’Argent pour un anniversaire…), et avant un soufflé au Grand Marnier égoïstement dégusté seule (mais ça, je connaissais, et j’en mange souvent grâce à un restaurateur du Tréport, au Vieux Logis). Sans compter que fut également partagé un risotto aux cèpes dont le souvenir titille encore mes papilles…
Bref, un repas de roi… euh, non! de reine!
Il me reste donc à découvrir la palombe au capucin… ce sera pour une autre fois…
Mais peut-être êtes-vous comme moi, incapable de faire la différence entre une palombe et un pigeon?
« La palombe (ou pigeon ramier) est le plus grand des pigeons européens, mais également le plus commun. Il pèse entre 460 et 570 g pour une longueur de 40 à 42 cm. Elle est reconnaissable aux plumes blanches qui forment deux plaques de chaque côté de la base de son cou. Elles côtoient des plumes roses, pourpres, vert clair et vert sombre aux reflets irisés. Son envergure est comprise entre 75 à 80 cm.
En vol, elle est aussi reconnaissable aux plumes blanches qui forment, sur le dessus de chaque aile, en plein milieu, une bande. Lorsque les ailes sont repliées, cette ligne se fait plus fine et se situe sur le devant, de chaque côté de la poitrine. Ces plumes ne sont présentes que chez l’adulte, le juvénile, lui, étant globalement gris.

Le bec de la palombe est rose pourpre à la base et jaune à son extrémité. Mâles et femelles ont des aspects très proches. Seul le spécialiste peut remarquer que les taches blanches du cou sont un plus développées chez le mâle, et que sa poitrine est un peu plus colorée que celle de la femelle. »
« La palombe se nourrit de feuilles, de bourgeons, de jeunes pousses, de graines, de fruits, mais aussi ponctuellement de petits mollusques et escargots. Elle est capable d’avaler des éléments végétaux assez gros, comme un gland de chêne ou une cerise. »
Voilà, vous savez tout… ou presque… Il ne vous reste plus qu’à faire comme moi, et tenter une dégustation…