Ce dimanche de Pâques transforme Paris en ville quasi méditerranéenne. Un déjeuner en terrasse s’impose… à La Plage, bien sûr! Où je goûte avec intérêt un gaspacho ananas – betterave… L’idée était d’aller ensuite sur la Péniche Demoiselle initier Mae (17 ans) au bal musette. Allez savoir pourquoi, l’idée ne l’a pas séduite… Nous voici donc errant à l’entrée du Parc de la Villette, bondé de monde en ce chaud après-midi d’avril. En passant sur le premier pont venu, j’aperçois un bateau en partance… Direction : la file de personnes en train d’embarquer… et nous voici jouant les parfait-e-s touristes, G.O. compris!
Itinéraire simple : départ du Bassin de la Villette, arrivée près du Musée d’Orsay, via (aqueuse) le Canal Saint Martin et… devinez quel fleuve?
Qu’ai-je apprécié dans cette « aventure »?
D’abord, d’imaginer le Canal d’autrefois… les bateaux remorqués par des êtres humains, le chemin de halage étant trop étroit pour les chevaux; son environnement aux différentes époques; la vision qu’on pouvait en avoir; l’activité économique qu’il facilitait, etc.
Ensuite, je dois avouer avoir eu, depuis mon enfance en bord de Sambre à Maubeuge et à Mers-les-Bains, près du port du Tréport, une fascination pour les écluses… Et là, le plaisir est complet : il y en a 9, dont des doubles!
Les ponts et berges du Canal Saint Martin, je les connais bien. Et cela faisait longtemps que j’avais envie de les voir d’un autre point de vue. C’est fait, et j’en suis ravie. Par contre, une déception : le fameux Hôtel du Nord est peu visible depuis le bateau…
Les commentaires du guide… Eh oui! Ce qui est rare pour moi! Et surtout leur variété, car aux explications habituellement prodiguées aux « touristes » s’ajoutaient des précisions historiques et techniques intéressantes, mais aussi l’expression d’appétences personnelles pour tel ou tel lieu, comme le Point Ephémère.
Enfin, tout simplement, la navigation. Et il faut aimer cela, car 2h30 peuvent paraître une durée longue, notamment pour les enfants, mais pas seulement! Et le pauvre guide a dû se sentir bien seul à certains moments, entre les discussions (et siestes!) des adultes, les cris des enfants et les déplacements innombrables suscités par l’organisation nécessaire pour les prises de vue.