Le Cap d’Erquy, des lacs aux plages. Episode 2

La promenade aux lacs s’achève. Direction maintenant le Four à boulets. L’idée était, si j’ai bien compris, de chauffer les boulets pour qu’ils incendient les navires des ennemis. Mais, d’après ce que j’ai lu, le procédé n’a pas vraiment fonctionné… Cela constitue cependant une curiosité visible sur certaines côtes. Celui-ci date de 1794.

Le Four à boulets du Cap d’Erquy (Source)

La photo qui précède n’est pas de moi, car je ne l’ai vu que de loin! Le temps m’a manqué pour aller le voir de près, car il me fallait expédier des documents urgents. Les touristes ont dû se demander ce que je faisais, assise sur le bas de la portière de ma voiture (pour éviter les reflets du soleil), tapotant sur mon ordinateur, alors que l’environnement superbe incite à la promenade ou à la rêverie!

Mais des randonneurs courageux montaient de la côte, et j’ai pu en saisir la caravane rendue étrange par le contre-jour.

J’ai quand même pris le temps de faire un demi-tour du cap, pour aller admirer la plage septentrionale, puis le « bout du cap » (est-ce correct?) lui-même…

La lande bretonne continue à me séduire, dans son âpreté propice aux légendes peuplées d’êtres fantastiques…

Il est temps de reprendre la route. D’abord vers l’Ilôt Saint Michel, dont une légende parle en ces termes:

« «L’îlot Saint Michel porte une chapelle dédiée à l’archange Saint Michel. Jadis, l’îlot était rattaché au littoral. Dans ce temps-là, le diable voyageait sur la terre et Saint Michel voulait l’en empêcher. Le diable résolut d’enlever le saint et, à la tête de tous ses démons, il se mit à sa poursuite. L’archange se dirigea du côté de la mer et, arrivé sur le bout de la pointe qui forme aujourd’hui l’îlot, il regarda en arrière et frappa le sol du pied. Au même instant s’ouvrit une tranchée par laquelle la mer entra. Le diable et ses diablotins trop engagés sur la pointe furent entraînés dans les flots. Depuis cette époque, le diable ne vient plus sur la terre ; en souvenir de ce miracle on éleva plus tard une chapelle sur l’îlot, dédiée à Saint Michel et, quand elle fut bâtie, les rochers devinrent rouges ainsi que la pointe qui est en face. D’après un autre récit, les rochers prirent cette couleur lorsque saint Michel posa le pied dessus.»

D’après le récit de Pierre Amiot. »

Pique-nique un peu plus loin, dans un endroit que je connais bien, pour l’avoir fréquenté lors d’une mission à Saint Jacut, l’une des plages de Saint Cast le Guildo, au riche passé historique.

C’est la belle presqu’île de Saint Jacut que vous voyez au loin…

Les embarcations à fond plat pour la cueillette des moules sont toujours bien là.

Le petit café restaurant aussi, mais fermé. Mais comme la place ne manque pas sur les nombreuses tables à disposition des chalands, j’en profite! Et suis étonnée de constater, en ce 31 décembre, que pâquerettes et pissenlits sont en fleurs…

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