Lorsque, l’autre soir, un jeune contrebassiste m’a annoncé travailler au Shapko, j’avais compris, au milieu des conversations en anglais du pub irlandais le Snug, qu’il travaillait « au chapeau », comme cela se produit (trop) souvent pour les artistes. Il a fallu qu’on m’explique qu’il s’agissait d’un bar pour que je me rende compte du malentendu!

Après la barigoule, envie d’aller écouter de la musique. Rien que de normal, non? Me voici donc accueillie par un grand malabar (non, pas la friandise, ni un homme addict à l’alcool !) et entrant dans un espace hors du temps, et si loin de la rue dont pourtant seule une porte le sépare. Il fait sombre… ne vous attendez donc pas à une belle qualité de photos, mon Iphone n’aimant pas l’obscurité…

Trois musiciens, une chanteuse occupent l’espace central.

Les spectateurs/trices sont disposés autour ou sur deux balcons qui le domine. Voici par exemple une vue d’un des balcons…

L’ambiance est chaleureuse, et on observe une belle diversité, notamment d’âges. Tout au moins au début de la soirée. Au-delà de deux heures du matin, les « jeunes » sont plus nombreux/euses. La conversation s’engage avec un couple de Danois, tant bien que mal, dans un anglais approximatif. Une autre conversation avec un pompier quinquagénaire, qui me confie ses peines de coeur, avant d’aller « draguer » avec son copain de gentes dames – mais j’y ai gagné un nouveau cocktail!
Le service se fait au bar, et j’apprécie autant la gentillesse des barmaids et du barman que le Moscow Mule.

Mais surtout la musique. Et, plus que tout, la voix de la chanteuse, assez remarquable.

Depuis, je me suis enquise du nom du groupe. Voici leur affiche :


Le groupe porte le nom de la chanteuse, Nardjes. Vous pourrez la voir sur des vidéos, dont celle-ci, dont hélas le son n’est pas très bon. Mais si elle chante dans votre environnement, n’hésitez pas!