Cela fait longtemps que je regrette de ne pouvoir finir mes assiettes dans les restaurants, et de ne pouvoir goûter davantage de mets. Que je dis « Il faudrait des portions moins importantes pour les personnes qui aiment déguster ou pour celles dont l’appétit est limité »…
Eh bien, j’ai vu mon voeu exaucé, avant-hier soir, dans un restaurant découvert par hasard dans la rue Biot, près de la Place Clichy. Une rue où m’avait entraîné un ami résidant non loin de là. J’ai compris pourquoi : il y a beaucoup de bistrots, café, restaurants et autres lieux conviviaux dans cette rue. Mais la plupart étaient pleins. Un aller. En vain. Un retour. « Tiens, une table s’est libérée dans ce resto! ». Un coup d’oeil rapide à la carte. Et là, surprise : face aux mets, deux colonnes. Une pour les « gourmets » (qu’iels n’ont pas mis au féminin, ça ferait trop « bijouterie ») et une pour les « gourmands » (mots qui a une connotation un peu « sexe » au féminin…). Avec des prix différents, bien sûr…


Nous entrons, on nous guide vers la table qu’on nettoie et dresse aussitôt, et nous voilà assis dans d’élégants fauteuils en bois, à la fois légers et confortables, devant une table mise avec goût : beaux verres à pied, assiettes simples mais belles, serviettes en triangle posées sur le coin de la table, supportant les couverts d’une belle simplicité également.

Pour moi, un gaspacho excellent. Visiblement « fait maison », contrairement à ceux qui parfois paraissent directement issus d’une conserverie. Délicatement rehaussé d’herbes. Puis de la pintade tendre en sauce. J’ai juste regretté que la poire promise soit réduite à deux tranches fines, alors que le chou-fleur était en abondance. Enfin, un dessert partagé tant il était copieux. Il était un peu tard quand j’ai pensé à le prendre en photo : je l’avais coupé, et les fruits s’étaient glissés entre les parts, mais cela vous donnera une idée…

Et voici sa photo sur le site du restaurant.

Bref, un excellent choix que le nôtre ce soir-là… Qui plus est, des serveuses charmantes et aussi efficaces que discrètes…
Ah! J’allais oublier de vous donner son nom! Le Strobi. Et son site : https://www.le-strobi.fr/ Et en prime l’adresse : 12, rue Biot, dans le 17ème.
Un autre détail pour les amateurs d’art. Il est orné de tableaux de deux peintres du coin. Bert Belanger, alias The Mad Silkscreamer, et Daniel Ricau. Un petit mot supplémentaire sur Bert Belanger, que j’ai déjà rencontré lorsqu’il m’avait fait visiter son atelier. Il travaille avec une association intéressante avec des personnes en insertion, La Fédé. Vous pouvez le voir sur cette vidéo.
Bonnes découvertes à vous, donc… Quant à moi, je me suis promis de visiter prochainement cet autre restaurant, sis en face du Strobi : Les Marchands de Vins. Mais c’est une autre histoire…