Ne cherchez pas « Trumilou » sur Internet, vous ne trouveriez que le nom du restaurant, pas sa signification… Il faut rechercher « Troumelou », lié au village d’Auzers, dans le Cantal… qui a aussi une auberge de ce nom.

Source : site du village d’Auzers
L’explication est apportée dans un article qui relate l’histoire du restaurant parisien, en ligne ici. Quoi qu’il en soit, le restaurant reste auvergnat depuis des décennies, le père de l’actuelle propriétaire étant né près du Puy Mary.

Et des tableaux, photos et objets rappellent cette origine, parmi les innombrables décors de ce lieu au charme désuet, inattendu à cet endroit. En effet, le Trumilou est situé Quai de l’Hôtel de Ville, au 88.

En ce moment, difficile à repérer à cause des échafaudages, et mieux vaut y aller aux heures où les travaux de rénovation de façade sont arrêtés!

On y mange délicieusement bien, des plats traditionnels et des recettes auvergnates, mais pas seulement… Et la gentillesse du personnel est remarquable. C’est la première fois qu’on me fait goûter une tarte au citron pour que je sache si j’allais la prendre. Car j’avais dit aimer l’acidité, et ne pas trop apprécier les amandes… Effectivement, elle est excellente, mais j’ai fini par lui préférer un délicieux crumble pomme-rhubarbe.

Une bonne « auberge » – c’est le mot qui me semble plus approprié, car plus adapté à l’ambiance chaleureuse et à la qualité des plats – à essayer absolument, avant qu’elle ne soit un jour malencontreusement rénovée, comme c’est la mode…