En ce dimanche après-midi ensoleillé, alors que nombre de personnes sont contraintes à rester chez elles, sans profiter de ce soleil ni voir leurs proches et/ou ami-e-s, et que nous ne pouvons plus nous adonner aux plaisirs culturels, j’ai eu le bonheur de voir et d’écouter un chanteur que j’avais déjà entendu à Paris.
Mathieu Salama nous a offert un « direct » sur sa page Facebook, et a interprété pour le public restreint que nous étions cinq magnifiques airs, dont je pourrai vous parler plus tard quand je les aurai tous identifiés… Il faut avouer que j’avais omis de prévoir de quoi noter leurs titres quand il a pris la peine de nous les présenter!
Une petite demi-heure de pur bonheur partagé, en écoutant cette voix superbe, et en admirant ce chanteur interpréter, dans un appartement privé (le sien?) un Ave Maria, un très bel air tragique, et trois autres arias. Tout le monde était ému, à en juger par les commentaires qui se succédaient pendant le concert. Une très belle initiative!
Post scriptum
Mathieu Salama a laissé accessible la vidéo, et j’ai pu réentendre l’ensemble.
Le premier air est de Haendel, Lasca ch’Io pianga (Laissez moi pleurer). Je l’avais déjà entendu, et c’est un air que j’adore. Dans l’acte II de Rinaldo, il est chanté par le personnage d’Almerina. Son interprétation toute en finesse par le contre-ténor m’a émue au plus haut point…
Pour les autres morceaux, je vous laisse écouter vous-même, à partir de la vidéo présente sur sa page…