Oui, je sais, le mois de novembre ne comporte que 30 jours…
Mais les sorties culturelles et conviviales sont toujours interdites, alors je continue à compter les jours d’emprisonnement des plaisirs et de la Vie.
Car consommer, pour moi, ce n’est pas vivre…
Parler à travers des écrans nous prive aussi d’une grande part de ce qui fait la communication…
Hier je participais à un jury « en présentiel », et me suis posé la question de l’authenticité de l’exercice, alors que les candidat-e-s nous parlaient derrière leur masque, et avaient en face d’elles et eux trois demi-têtes…
Alors je continue à dénombrer les jours de non-vie, qui s’ajoutent à ce printemps gâché…
et je continue à faire des photographies et les partager avec vous, pour tenter d’oublier ce qu’un auteur de science-fiction n’aurait jamais osé imaginer : des êtres humains condamnés à n’être plus que des robots obéissants et consommateurs…
