Voilà bien longtemps que je n’ai écrit sur ce blog, et beaucoup m’en ont fait reproche. Mais l’été a été très occupé, et surtout, lorsque je reçois des hôtes dans ma demeure niçoise, j’édite quotidiennement à leur intention une Gazette, pour leur permettre de profiter de chaque jour et chaque soirée au mieux. La collecte d’informations, chaque jour, sur les spectacles de Nice, ses environs et l’arrière-pays, leur sélection en fonction des goûts des personnes accueillies, et la rédaction de cette Gazette me prennent tant d’énergie et de temps que je délaisse ce blog.
Me voici de retour à Paris, le travail a repris. Et hier, il m’a menée à Meudon. Comme une visio conférence suivait immédiatement une séance de travail à Saint-Philippe (je vous en parlerai, de cet endroit étonnant), je me suis dirigée, pour la faire tranquillement, vers les étangs de Meudon, dont je vous ai déjà parlé sur ce site, en particulier, l’étang de Trivaux. Près de celui-ci, une guinguette, qui fleure le plaisir et la simplicité, toute proche de l’étang, dont je vous ai déjà parlé.

Et là, quelle n’a pas été ma surprise… et ma colère!
L’adorable guinguette, trace du passé et lieu actuel de plaisir, avec le partage de délicieux repas et de bons moments partagés, est menacée de disparition. Un arrêté de démolition a été pris à son encontre. Et le bâtiment principal porte les stigmates de la lutte que mènent les habitant-e-s de Meudon pour la sauver.

Ce matin, je me suis donc renseignée autant que faire se peut sur les facteurs de cette menace. D’après ce que j’en ai compris, ce sont les Eaux et Forêts qui ont demandé la destruction de ces bâtiments, en arguant de leur esthétique douteuse et en refusant d’en renouveler la concession. Le maire de la ville a été destinataire d’une pétition d’habitant-e-s de Meudon, il lui a été demandé d’intervenir, et une association s’est créée pour défendre la guinguette. Désormais la pétition est à signer en ligne, et les témoignages se multiplient pour raconter les bons moments et expliquer le plaisir de dîner à la bougie, car il n’y a pas l’électricité ici… Affaire à suivre…