Samedi soir et dimanche matin… il me faut plusieurs heures pour comprendre le programme de la Nuit Blanche 2021 à Paris. En effet, il est présenté sous forme de « parcours » géographiques : nord, sud, est, ouest… Or je me moque des points cardinaux mais m’intéresse aux lieux et aux activités proposées…
Dimanche après-midi, dernière main à « mon » programme, restreint en fonction du temps annoncé : je n’irai pas en voiture en Seine Saint Denis comme prévu initialement (spectacle en plein air dans un parc… on oublie avec ce temps automnal!), je n’utiliserai pas les transports en commun (le retour en bus depuis la Fondation Cartier jusqu’au 5ème en début d’après-midi m’a servi de leçon : trois changements, deux bus raccourcissant leur itinéraire en dernière minute), non, j’irai à pied. Donc un périmètre pas trop étendu.
Au programme prévisionnel : Musée Carnavalet (une performance chorégraphique en lien avec les tableaux Failles de Tal-Coat (j’aime ce peintre) à 19h30, Musée Cognacq-Jay (une autre performance chorégraphique) à 21h, l’église des Blancs Manteaux (musique et chants toute la mi-nuit) vers 21h50, puis, si j’ai encore le courage, soit la Gaîté Lyrique (installation sonore et visuelle), soit les églises Saint Gervais Saint Protais (arts plastiques) et Saint Louis en l’Ile (installation)… ensuite, à voir…
19h05 : arrivée au Musée Carnavalet sous une petite pluie bien mouillante… Une queue déjà, mais pas énorme… Un jeune homme s’avance. Il m’annonce que non, je ne pourrai rentrer. Il a clos juste devant moi, le nombre étant atteint. J’explique que j’ai tenté de joindre le Musée par téléphone toute la journée. Réponse : il n’y a pas de standard au Musée (sic!). Que j’ai essayé de réserver sur le net. Réponse : on ne pouvait pas réserver. J’argumente, je supplie… En vain. Il ne veut rien entendre. Explications données: le spectacle aura lieu dans un autre espace, trop restreint pour plus de personnes. Il me propose de revenir… il ne sait pas bien à quelle heure. Je lui demande comment réserver pour ce deuxième créneau. On ne peut pas. Donc… soit rester sur place, debout, dehors sous la pluie, deux heures, soit… risquer de se retrouver dans la même situation. Je renonce.
19h20 : arrivée rue Elzévir. Musée apparemment fermé, mais un portail ouvert plus loin, une file. Je m’y glisse. Et comprends très vite qu’il s’agit d’un événement à l’Institut Suédois… donc rien à voir… Retour vers le Musée. Toujours fermé; pas un affichage. Deuxième renoncement.
19h40 : église des Blancs Manteaux. Ouverte. Pas de queue. On entend la chorale d’enfants (des jeunes accueillis en IME, cela m’intéresse!). Une personne aimable à l’accueil. « Non, vous ne pouvez pas entrer. C’est la répétition. » Je m’étonne, car le spectacle était censé commencer à 20h. « Revenez à 20h15 ». La pluie s’est faite plus forte, les bars et restaurants du coin sont bondés. Troisième renoncement.
Ce sera le dernier. Je n’ai pas eu le courage de continuer à me mouiller, à faire la queue, à plaider… et ai fini la soirée avec des amis au restaurant kabyle près de chez moi… Désillusion…
Si vous avez réussi, de votre côté, à voir un spectacle ou une oeuvre durant cette Nuit Noire, faites-le moi savoir, partagez en écrivant un article sur ce blog?
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