Lord of the Dance

Celte de coeur, à défaut de l’être par mon origine (quoique…), j’aime l’Irlande et ses traditions, la musique celtique et les danses de ce pays. Alors, rien de plus naturel que d’avoir envie d’aller voir, pour une fois, un spectacle de musique « non classique ».
Qui plus est, jamais je ne suis allée à la Salle Pleyel. Une occasion en or, donc.

Un ascenseur hors du commun!

Moi qui n’aime pas le « clinquant », j’ai été servie! Paillettes à profusion, images peu esthétiques et aux couleurs violentes, costumes tout droit sortis pour la plupart des vestiaires de Walt Disney, et même poupées Barbie sur la scène, avec la Super Barbie aux cheveux faussement blonds, l’une des danseuses « étoile »… Sans compter des armées d’hommes aux airs de Prussiens mal dégrossis, et une fausse flûte faussement brisée… Je me suis même demandé à un moment donné s’il ne fallait pas y voir du second, voire du troisième degré!

Une bande son elle aussi assez violente, diffusée trop fort, avec une acoustique déplorable…

Mais alors, me direz-vous, vous n’avez pas aimé ce spectacle?

Eh bien si, je l’ai apprécié. De manière inégale selon les moments, mais je me suis laissée transporter par le rythme, la danse, l’atmosphère. Inégale selon les moments, disais-je.

Quelques exemples. La danseuse incarnant une sorte d’elfe au costume ajusté sur un corps parfait, semblant voler sur la scène parfois, et introduisant de l’humour dans des moments inattendus… La chanteuse interprétant avec tant d’émotion des chansons plutôt « romantiques » (mais je ne puis le jurer, je n’ai pas compris la moindre parole…). La danseuse incarnant si bien la Tentation, opposée à la Super Barbie censée représentée la Princesse de Coeur et évoluant sur scène avec tant de lascivité parfois, tant de perversité aussi…

Et bien sûr le Seigneur de la Danse, voire le Dieu… Nous dirions plutôt le Roi… celui qui a laissé tout le public pantois, en sautant, glissant, virevoltant, et en faisant moultes démonstrations de sa virtuosité en claquettes…

Bref, un spectacle qui nous ramène à l’enfance, et nous entraîne loin de la noirceur quotidienne, dans les vertes prairies d’Irlande comme dans une satire des Enfers de Dante. Et que la musique irlandaise est poignante comme dansante!

Il me reste un point à éclaircir : qui est ce « Lord of The Dance » que tend à remplacer celui que l’on voit sur scène? Une projection en préambule, puis en fin du spectacle montrait un danseur visiblement idôlatré, à juste titre semble-t-il, vu sa virtuosité. Qui est-il? Eh bien, j’ai trouvé, en recherchant des informations sur le ballet. Il s’agit de celui qui a interprété le rôle principal depuis sa création en 1996 jusqu’en 1998, date à laquelle il déclare renoncer à danser (il a alors 40 ans), Michaël Flatley. Ce sont donc d’anciennes versions du ballet qui sont projetées, jusqu’au final où on voit le même extrait sur scène et sur écran. Vous pouvez le voir sur cette vidéo ou celle-ci ou encore celle-là. Qui est son remplaçant? Pas trouvé son nom, mais vous pouvez le voir ici ou , en alternance avec la vedette qu’il a remplacée, et qui est le créateur de l’oeuvre.

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