Une balade en bord de Seine, en un bel après-midi de janvier, m’a conduite par hasard au Jardin des Plantes. Une affiche, à l’entrée du Parc, indique une exposition qui, justement, se termine ce jour. Comme la nuit approche, il faut faire vite pour la découvrir! Un peu frileuse, je l’avoue, car ce que j’y avais vu les années précédentes, en cette même époque de l’année, avait quelque peu bousculé mes codes esthétiques… Et ce fut encore le cas. J’aurais dû me méfier, en voyant l’affiche.

Jugez-en par vous-même… Le pauvre Lamarck, à la pause pensive, est tranquillement posté, d’ordinaire, à l’entrée nord du Jardin.

Et le voici soudain complètement envahi par une horde de plantes et d’animaux géants, et surtout de couleurs « flashy ».

L’intention cependant est louable : reproduire en « changeant d’échelle » – mais je ne suis pas parvenue, même sur le site officiel, à comprendre quelle « échelle » avait été retenue – des « scènes » de la vie animale (oui, zoocentration, pour celles et ceux qui étaient au Tibet avec moi hier soir). Ainsi, on peut voir ces charmants êtres s’entre-dévorer (non, vous ne verrez pas de photo, suis une âme trop sensible)… Ainsi, qui va absorber l’autre?


… ou en pleine copulation (bon, d’accord, une image avec carré blanc).



La promenade permet de découvrir de nombreuses espèces, et la vulgarisation est omniprésente grâce à des panonceaux explicatifs. Prenons l’exemple de l’adorable animal que voici.


Cela ferait un joli prénom, « Palomène », n’est-ce pas?
Sans surprise, je dois avouer que je fus davantage attirée par les papillons et libellules… Très stéréotypé, non?


Rassurez-vous, je ne vais pas faire défiler les 95 photographies que j’ai prises! Mais pourquoi autant, alors que je vous ai annoncé en introduction ma désapprobation des couleurs flashy? Tout simplement parce que j’ai pris plaisir à prendre des photos, et me suis amusée à cadrer et jouer de la lumière. D’abord parce que j’ai été fascinée par la représentation de la flore.



Avez-vous remarqué combien certaines photos sont « ratées » à cause de la lumière… Pas facile de faire un « reportage » au mois de janvier aux alentours de 17 heures! Alors, je me suis demandé si je ne pouvais pas transformer l’inconvénient en avantage, et tenter le contre-jour. Hmmm… pas très réussi!



C’est alors qu’est née l’idée de tenter le noir et blanc… Je viens juste de savoir que mon Iphone permet cela, autant essayer!

Et cela vous permet d’obtenir la réponse à l’énigme proposée voici quelques jours… La photo qui vous a été présentée comme « test » de noir et blanc a bien été prise au Jardin des Plantes en ce 15 janvier! Le flashy conduit à tout… et même au noir et blanc!