Un groupe OVS (merci, « Mickeno75 »!) m’a fait découvrir un lieu dont la situation ne permettait pas de penser qu’on pouvait s’y sentir « bien », « au calme », presque « dépaysé-e »… Surtout que son nom n’invite pas à la rêverie! « Motel One Paris« ! Qui aurait l’idée de penser à aller y inviter ses ami-e-s, ou y boire un verre sereinement? Pas moi, en tout cas!
Et pourtant…

Situé entre le Périphérique et le Palais de la Porte Dorée, coincé entre une rue et celui-ci, un hâvre de paix vous attend. On y pénètre par une allée qui débouche sur une terrasse verdoyante (en saison) avec salons de jardin.

L’ensemble, de loin, ne paie pas de mine, mais des éléphants vous accueillent, derrière les hôtesses souriantes. Les larges baies vitrées diffusent, à cette heure du thé, en janvier, une belle vue sur le couchant au-dessus des arbres entourant le Lac Daumesnil, tout proche.

Comme vous le voyez, de profonds fauteuils de cuir vous tendent les bras… Mais ils ne sont pas les seuls. Toutes sortes de sièges vous sont proposés, allant de subtils modernes aux allures japonisantes ou poufs couverts de peluche ou aux canapés joliment agencés et décorés.



Les éclairages sont tout aussi subtils, et diffusent une lumière variable selon les endroits, mais toujours douce.


On se dit qu’il doit faire bon prendre le petit-déjeuner dans l’espace réservé, au fond de la vaste salle.

Pas de cloisons, mais un cloisonnement aérien, marqué par exemple par des étagères portant des plantes légères.

Lorsque je ressors à la nuit tombante, je suis accueillie par le croissant de lune sur le Lac…
